samedi 22 mars 2014

Fausse pudeur


Une fausse pudeur pique des roses bleues 
dans le prolongement de ta voix.

1 commentaire:

  1. Dans les musées presque déserts, au détour d'une salle immense, guidés par des pas inconnus résonnant sur le parquet, s'offrent à nos yeux des tableaux aussi beaux qu'inattendus, pendant qu'une chanson joyeuse à la musique musique sautillante s'immisce en notre esprit ...

    Rétines et pupilles,
    Les garçons ont les yeux qui brillent
    Pour un jeu de dupes :
    Voir sous les jupes des filles,
    Et la vie toute entière,
    Absorbés par cette affaire,
    Par ce jeu de dupes :
    Voir sous les jupes des filles.

    Elles, très fières,
    Sur leurs escabeaux en l'air,
    Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
    Elles, dans l'suave,
    La faiblesse des hommes, elles savent
    Que la seule chose qui tourne sur terre,
    C'est leurs robes légères.

    On en fait beaucoup,
    Se pencher, tordre son cou
    Pour voir l'infortune,
    À quoi nos vies se résument,
    Pour voir tout l'orgueil,
    Toutes les guerres avec les deuils,
    La mort, la beauté,
    Les chansons d'été,
    Les rêves.

    Si parfois, ça les gène et qu'elles veulent pas
    Qu'on regarde leurs guiboles, les garçons s'affolent de ça.

    Alors faut qu'ça tombe :
    Les hommes ou bien les palombes,
    Les bleres, les khmers rouges,
    Le moindre chevreuil qui bouge.
    Fanfare bleu blanc rage,
    Verres de rouge et vert de rage,
    L'honneur des milices,
    Tu seras un homme, mon fils.

    Elles, pas fières,
    Sur leurs escabeaux en l'air,
    Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
    Elles, dans l'grave,
    La faiblesse des hommes, elles savent
    Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
    C'est leurs robes légères.

    Rétines et pupilles,
    Les garçons ont les yeux qui brillent
    Pour un jeu de dupes :
    Voir sous les jupes des filles,
    Et la vie toute entière,
    Absorbés par cette affaire,
    Par ce jeu de dupes :
    Voir sous les jupes des filles,
    La, la, la, la, la...

    Sous les jupes des filles (Alain Souchon)

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